Cabaret

Carine Cotillon interroge le féminin et le rapport au corps. 

« J’avais envie d’un espace d’expression où des femmes se sentent bien pour explorer leur féminité, leur sensualité mais aussi leur limite et leur pudeur. Ça n’est pas tant l’idée de l’effeuillage qui importe mais plutôt l’aventure pour peut-être y parvenir ». 

Puis la pandémie a ralenti cette création. Elle devrait reprendre à la rentrée 2023. 

Elle a débuté en 2019 la création du « Cabaret des Impertinentes » avec des amatrices et semi-pro, et la complicité de MamZelle Viviane, performeuse burlesque. Les dimensions écriture et danse sont simultanément sollicitées. 

Renseignement et Inscription sur demande. 

ARTISTES 

Carine COTILLON et Mamzelle VIVIANE 

En structure 

Au Crapo de Vitry sur Seine 

LA LEGENDE – texte choral 

LIBERATA : Au début, les femmes n’existaient pas. 

MAMZELLE VIVI : C’est pour cette raison qu’elles sont absentes des livres d’histoires. 

LIBERATA : Puis, quelques femmes sont apparues, avec une petite tête ! 

BETTY BOOT : Si petites, qu’elles étaient nulles en tout ! 

ULLA DE REGINA : Sauf en broderie et en crochet ! 

RITA DES PANOYAUX : Le cerveau féminin, plus petit, 

DONNA LUTTA : Avait une matière molle, spongieuse, légère. 

MAMZELLE VIVI : Faibles d’esprit, les 1ères femmes n’avaient donc pas besoin de faire d’étude 

LENA KALAMATA : Plus assez de place pour apprendre… 

RITA DES PANOYAUX : Après avoir maitrisé 60 points de broderie ! 

FELINE OCENTE : Réfléchir ? 

MAMZELLE VIVI : Non, trop dangereux pour l’accouchement ! 

FELINE OCENTE : Ecrire ? 

LIBERATA : Non, cause inéluctable de prolapsus utérin. 

LILI BLONDIE : Ou était-ce à cause des corsets ??? 

TOUT LE MONDE : NONNNNN !!!! 

MAMZELLE VIVI : Les corsets rendaient les femmes tellement jolies ! 

LILI BLONDIE : Et tant pis si les organes internes étaient légèrement comprimés ! 

ULLA DE REGINA : Les 1ères femmes vivaient dans une sphère domestique ! 

DONNA LUTTA : Elles faisaient des tâches peu pénibles 

LENA KALAMATA : Coudre des boutons 

BETTY BOOT : Laver les rideaux 

RITA DES PANOYAUX : S’occuper des marmots 

FELINE OCENTE : Eplucher des oignons ? 

LILI BLONDIE : Les femmes n’avaient pas le droit de sortir 

DONNA LUTTA : A cause de leur vision nocturne peu développée. 

LENA KALAMATA : Et parce qu’elles étaient trop émotives ! 

ULLA DE REGINA : Alors, elle restait à la maison et pleuraient. 

BETTY BOOT : Parfois de façon hystérique ! 

ULLA DE REGINA : Ainsi les femmes qui s’aventuraient… 

RITA DES PANOYAUX : À l’extérieur de la sphère… 

MAMZELLE VIVI (+ les impertinentes) : Domestique 

LIBERATA : Etaient appelées… 

TOUTES : LES IMPERTINENTES ! 

Merci à nos partenaires